Libre comme l\'Eire

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KI'YOM LE CONQUERANT

Ki'yôm est beau garçon. Mais il ne séduit pas du regard. Il ne séduit pas non plus avec de beaux cadeaux. Son truc, c'est les caleçons.

 

 

 

Pas vraiment ce type de caleçon... Ki'yom est un original.

 

 

Pas ce genre d'original...

 

Ki'yôm est un homme de goût. Il porte des vêtements de marque extrêmement bien coupés, se coiffe avec soin, garde dans son placard toutes sortes de crèmes pour la peau aux noms imprononçables, et de délicieux parfums hors de prix. Mais son raffinement ne serait pas complet s'il ne prêtait pas une attention particulière aux détails. Il souhaite être beau du dedans au dehors. Alors, il investit énormément dans ses caleçons.

 

Il en possède notamment un incrusté de cristaux Swarowski.

 

  

 

C'est pas un gag. Un beau caleçon à cent euros, réservé exclusivement à la vue de ses amours.

 

Autant vous dire que pour une jeune fille adepte des pyjamas La Redoute, la méthode de Ki'yôm le conquérant laisse perplexe.

 

 Oui, car je suis à l'opposé de Ki'yôm en matière de séduction. Moi, c'est plutôt chemises de nuit confortables et sous-vêtements Petit Bateau.

 

Maintenant que j'y pense, j'ai nettement moins de succès que mon Don Juan en caleçon Dior.

 

 

Je suis sortie avec un anglais, et à l'époque, je portais un pyjama Winnie l'Ourson.

 

 

 

C'était pas vraiment celui-là. Mais en tapant "Pyjama Winnie l'Ourson" sur le net, on trouve seulement la taille bébé.

 

 

Sans oublier mes chaussons Marks & Spencers. Si vous trouvez les charentaises ringardes, il faut que vous voyiez ce que je portais en Angleterre.

 

 

D'accord, ils ressemblent un peu à des après-ski. Et ils sont  couleur taupe.

 

M'enfin... je ne sais pas pourquoi on attache autant d'importance aux sous-vêtements, puisque mon petit ami de l'époque n'a accordé d'importance ni à mon pyjama Winnie, ni à mes chaussons de Yéti.

 

En même temps, il était anglais, et en Angleterre, on voit de ces choses...

 

  

 

 

 Bref. Il est vrai que les sous-vêtements coquets ont le don de mettre ces messieurs en émoi. Bon, je ne vais peut-être pas aller jusqu'aux dessous Swarowski, mais je veux bien faire un effort. Dieu merci, mon pyjama Winnie est dans un triste état, et j'ai fini par jeter mes chaussons Yéti. Mais pour la lingerie, j'en suis restée à Bridget Jones.

 

 

 

 

En même temps, pourquoi ne pas se laisser tenter par ce confort anti-glamour, quand on sait que l'on croise les gens habillée, et que les amants sont trop pressés pour apprécier la lingerie fine ?

 

Shandy me souffle de digresser...

 

Il existe des femmes qui cachent comme un secret, sous leur survêtement, des dessous inimaginables. D'autres font semblant d'être féminine, et portent sous leur fin corsage une brassière en mauvais coton.

 

Je suis de celles qui préfèrent le toucher à la vue: je sais que les dessous de soie donnent envie de toucher au velours interdit.

 

 



31/01/2011
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